Quelques éléments de contexte
Lire une vidéo, c’est gourmand en bande passante. Stocker une vidéo sur un cloud, ça consomme.
Quelques chiffres* pour éclairer la situation : la vidéo représente 80% du trafic mondial du web, réparti entre :
- 60% de streaming
- 20% applis type skype
- Et 20 % d’autres usages, type réseaux sociaux.
Les vidéos de chats ou les selfies, ça pollue sacrément, en plus de la charge cognitive et de l’inintérêt des publications.
Devant un tel constat, que faire ? Faut-il arrêter radicalement la vidéo ? D’autant que c’est un format idéal pour communiquer.
Il est nécessaire de scruter à la loupe nos usages.
*Ces chiffres émanent du rapport CLIMAT : L’INSOUTENABLE USAGE DE LA VIDÉO EN LIGNE, rédigé par The Shift Project.
La nécessité d’une sobriété numérique et d’un usage raisonné de la vidéo
Adopter une sobriété numérique, c’est se concentrer sur le besoin de ses publics et limiter le nombre de clics, les contenus inutiles, etc. -.
C’est aussi scruter ses usages et manières de faire :
- à titre individuel, sélectionner ce que l’on regarde et utiliser la plus faible résolution pour bénéficier d’une qualité non dégradée.
- à titre collectif : plusieurs amendements sont proposés, portant sur la réduction du poids des vidéos, dans une qualité combinant un confort suffisant pour l’utilisateur et la consommation de données la plus faible possible ou sur la fin de l’auto Play – suite à la lecture d’une vidéo, le lancement automatique d’une nouvelle vidéo.- Pourront-ils être approuvés ?
Et chez YOCOT, en tant que producteur réalisateur de vidéo, comment je me positionne ?
Je souhaite accompagner cette réflexion sur la maîtrise des usages et sur la réduction de l’empreinte énergétique des vidéos en ligne. Je m’engage à accompagner mes clients dans cette démarche.
Je m’engage à produire des vidéos uniquement si celles-ci ont une valeur supérieure à une autre forme de contenu.
Des vidéos utiles
Au-delà d’une course aux likes, je conçois les vidéos pour répondre aux besoins de vos utilisateurs – mieux comprendre les bénéfices que vous apportez à vos publics, expliquer un concept précis, captiver vos publics en leur délivrant un contenu utile – et remplir vos objectifs de communication.
Elles vous permettent de convaincre vos prospects que vous êtes le fournisseur capable de l’accompagner.
Des vidéos durables
Je vous conseille pour pérenniser vos vidéos avec des messages durables, à long terme et qui se déclinent sur plusieurs supports.
Des vidéos au poids maîtrisé
J’optimise le poids des vidéos pour garder une bonne qualité.
Je vous accompagne pour l’archivage de vos vidéos.
- Par exemple, sur vos chaînes YouTube, supprimer les vidéos obsolètes ou qui datent pour garder une image à jour.
- Archiver ces vidéos dans un serveur hors ligne.
Lors de la mise en ligne YouTube, nous configurons ensemble la vidéo pour éviter la lecture automatique ou qu’une vidéo se lance automatiquement en fin de lecture.
Je vous conseille pour mettre en ligne des vidéos sans augmenter inutilement l’empreinte énergétique de votre site (images optimisées qui chargent les players uniquement au clic).
Voilà où nous en sommes aujourd’hui c’est un sujet que nous continuons de scruter. À suivre !
Et au-delà de l’empreinte numérique, ma démarche environnementale, en tant que signataire de la charte ECOPROD, m’invite à
- conseiller mes clients pour dimensionner à leur juste mesure les moyens aux objectifs du projet
- limiter la prospection au niveau régional,
- limiter mes déplacements lors des tournages
- mener une politique d’achat de matériel raisonné,
- limiter l’empreinte environnementale de ma communication web.